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Fiche-conseil : La surprise de la Suède face aux États-Unis lors de la Coupe du monde met un terme à l'évolution du football féminin

Feb 13, 2024Feb 13, 2024

Cette égalité a permis aux États-Unis d'éviter le plus grand bouleversement de l'histoire du tournoi et a été juste suffisante pour garantir aux Américains de se qualifier pour les huitièmes de finale.

L'équipe suédoise célèbre sa victoire contre les États-Unis aux tirs au but dimanche lors des huitièmes de finale de la Coupe du monde féminine à Melbourne, en Australie.

Petit à petit, les stars pionnières de l'équipe nationale féminine des États-Unis ont fait de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA une réalité.

Ils ont fait sortir leur sport des longues ombres du football masculin. Ils ont aidé à construire leur propre grande scène. Ils ont rempli les stades de supporters en délire, ont connu un succès commercial et se sont battus pour l'équité salariale.

Ils ont inspiré les responsables du football du monde entier à consacrer davantage de ressources au football féminin.

Avec leur disparition lors de cette Coupe du Monde Féminine aux Antilles, leur travail est terminé. Leur sport est désormais véritablement mondial – pas autant que le football masculin, mais avec des compétitions de qualité réparties sur des continents et des hémisphères entiers.

Après avoir foulé aux pieds une concurrence moindre tout en remportant les deux Coupes du monde féminines précédentes, l'équipe de l'USWNT est retombée dans le peloton comme l'un des nombreux programmes capables de tout gagner.

Cette année, ils ne l'ont pas fait. Les Américains se sont qualifiés après une poule peu impressionnante et ont immédiatement chuté en huitièmes de finale, s'inclinant face à la Suède aux tirs au but.

Leur défaite incarne tout ce qui rend le football fascinant. Il s’agit d’un sport terriblement délibéré, avec des matchs décidés par des éclairs de génie et de succès ou d’échec sur le moment. . . ainsi que les coups de chance ou les malheurs intempestifs.

Les Américains ont contrôlé le jeu et généré une myriade d’occasions de marquer. Le gardien suédois Zecura Musovic a effectué un arrêt après un arrêt en plongeon. Le temps s'est écoulé avec le score de 0-0.

Le match s'est déroulé aux tirs au but, sans doute la méthode la plus cruelle pour résoudre une compétition de haut niveau dans tous les sports. Le but de football a la taille d’une grange et pourtant, sous l’incroyable pression du jeu à élimination directe, les meilleurs joueurs du monde peuvent rater la grange.

La star américaine Megan Rapinoe faisait partie de ceux qui ont raté la grange.

Et sur le tir décisif de la pénible séquence de sept rounds, la gardienne américaine Alyssa Naeher a plongé pour arrêter un tir de la Suédoise Lina Hurtig.

Le ballon s'est envolé dans les airs au-dessus de la ligne de but. Quand le ballon est tombé, Naeher a réalisé un deuxième arrêt. Le temps s'est figé, Hurtig croyant avoir gardé le ballon à l'extérieur et Htig se demandant si elle avait marqué.

La technologie moderne permet une révision rigoureuse des objectifs. Dans ce cas, le ballon a franchi la ligne de but peut-être d'un millimètre, peut-être moins. Les joueurs suédois ont célébré après la pause et les Américains sont sortis incrédules.

"Tout cliquait, sauf ce dernier morceau, mettant ce ballon au fond des filets", a déclaré la co-capitaine Lindsey Horan aux journalistes par la suite.

"C'est une équipe spéciale", a déclaré Alex Morgan. "C'est vraiment terrible que nous n'ayons pas la chance de continuer parce que c'était vraiment un groupe spécial."

Mais au final, ce n’était pas un groupe spécial. L'USWNT n'était qu'une autre très bonne équipe, l'une des nombreuses sur la scène internationale ces jours-ci après la croissance organique du sport.

À l’avenir, les Américains doivent rivaliser avec une concurrence qui ne fera que s’intensifier et s’améliorer. Leurs étoiles pionnières ont déclenché la transformation du sport et les futures versions de l’USWNT devront faire face à cette réalité.

Maintenant que les Américaines ne sont plus automatiquement favorites, on peut dire que le football féminin est pleinement arrivé.

Voici ce que les gens écrivaient sur la perte des Américains :

Candace Buckner , Washington Post : « Alyssa Naeher a bercé quelque chose de très important – le ballon – et a refusé de le lâcher, comme si en le serrant contre elle, elle pourrait faire annuler cet appel. Megan Rapinoe a souri, les larmes aux yeux, ses émotions s'affrontant alors que la fin de sa célèbre carrière s'approchait d'une fin inconvenante. Ce sont des visages de déception totale et abjecte. Nous n'avons jamais vu l'équipe nationale féminine des États-Unis ressembler à cela – comme des touristes perdus lors d'un tournoi qu'ils avaient si bien connu autrefois. L'expression traumatisée de Williams. Naeher semble vouloir parler à la direction pour déposer une plainte très fâchée. Rapinoe se flétrit lors de son dernier match international et ne sait pas si elle doit rire ou pleurer lors de ses derniers instants par un froid dimanche soir au stade rectangulaire de Melbourne. Il y a presque un mois, ils sont arrivés à la Coupe du Monde organisée en Australie et en Nouvelle-Zélande, et j'espère que les joueurs ont au moins reçu de nouveaux tampons sympas sur leur passeport – car ils ne reviendront certainement pas à la maison avec un troisième trophée consécutif. Nous n'avons jamais vu les Américains quitter la Coupe du monde aussi tôt. Ce sera officiellement marqué alors que les Américaines perdront 5-4 contre la Suède aux tirs au but après un match nul et vierge. Cependant, le dossier ne montre pas l'agonie. Cela s'est vu à travers les joueurs de ce programme légendaire, dont les performances étaient si inégales que la domination américaine dans ce jeu devrait désormais être évoquée au passé. Et cela a été ressenti par les fans qui ont voyagé à travers le monde, retravaillant leurs itinéraires à la volée et luttant contre le décalage horaire juste pour avoir le cœur brisé dans un hémisphère différent.